Jeudi 24.02.2011 - La Voix du Nord
Entre 10 et 15 heures : voilà le temps que les deux jeunes judokas du club de la ville passent à s'entraîner chaque semaine. ...
Et c'est grâce à cette belle persévérance que Louis Masy et Amélie Beune, tous deux 15 ans, se sont respectivement classés premier et troisième aux championnats de France cadets/cadettes UNSS (Union nationale du sport scolaire) en janvier dernier à Châtellerault. Et pour ces deux jeunes gens, c'est un petit pas de plus vers leur prochaine étape : la coupe de France de la Fédération française de judo en avril.
Par son titre de champion de France, Louis est automatiquement sélectionné dans l'équipe de France cadet pour participer à des compétitions européennes. « J'espère bien me sélectionner pour le championnat d'Europe et pourquoi pas le championnat du monde cadet », admet-il. Tout cela n'est pourtant pas de tout repos pour les deux jeunes sportifs qui doivent concilier les études et leur passion pour le judo. « On rentre souvent très tard, souligne la combative Amélie, mais ça vaut le coup parce qu'on aime ce qu'on fait. C'est beaucoup d'investissement en entraînement pour arriver jusque-là », ajoute-t-elle, même si elle confesse être un peu déçue par sa performance cette année.
Louis vient immédiatement à sa rescousse. « L'an dernier, elle a terminé deuxième, mais cette année elle a fait troisième dans une catégorie supérieure, c'est déjà pas mal ! » Tous les deux suivent la section sport-étude au lycée régional de Tourcoing et sont en première avec un an d'avance. « On pense davantage au judo qu'à l'école, poursuit Louis, mais il faut admettre qu'on a quand même quelques facilités dans le domaine scolaire. » Amélie est plus réservée dans ce domaine : « Je regrette de ne pas avoir assez de temps à y consacrer et d'être moins performante ces derniers temps. Je ne voudrais pas qu'on me supprime des entraînements à cause de ça », s'inquiète-t-elle.
Comment trouvent-ils un équilibre dans cet emploi du temps particulièrement chargé ? « On est très bien entourés, répondent-ils en choeur, par nos profs, par nos amis et surtout par la famille : ils sont à fond derrière nous. On est en section sport-étude depuis le collège et on vise le plus haut niveau possible. » Ont-ils des modèles ? « J'aime beaucoup Lucie Decosse, répond immédiatement Amélie. Elle fait beaucoup de résultats, j'aime sa façon de faire du judo, son état d'esprit : elle est toujours positive, elle cherche toujours à gagner quoiqu'il arrive, elle ne baisse pas les bras. J'aimerais faire aussi bien qu'elle plus tard . » Louis est très admiratif de Richard Sobirov, un judoka ouzbèke parce qu'« il est explosif dans son judo, conquérant ».
Prochain objectif pour les deux sportifs : le championnat de la Fédération française de judo les 2 et 3 avril à Paris. • M. G. (CLP)
Louis vient immédiatement à sa rescousse. « L'an dernier, elle a terminé deuxième, mais cette année elle a fait troisième dans une catégorie supérieure, c'est déjà pas mal ! » Tous les deux suivent la section sport-étude au lycée régional de Tourcoing et sont en première avec un an d'avance. « On pense davantage au judo qu'à l'école, poursuit Louis, mais il faut admettre qu'on a quand même quelques facilités dans le domaine scolaire. » Amélie est plus réservée dans ce domaine : « Je regrette de ne pas avoir assez de temps à y consacrer et d'être moins performante ces derniers temps. Je ne voudrais pas qu'on me supprime des entraînements à cause de ça », s'inquiète-t-elle.
Comment trouvent-ils un équilibre dans cet emploi du temps particulièrement chargé ? « On est très bien entourés, répondent-ils en choeur, par nos profs, par nos amis et surtout par la famille : ils sont à fond derrière nous. On est en section sport-étude depuis le collège et on vise le plus haut niveau possible. » Ont-ils des modèles ? « J'aime beaucoup Lucie Decosse, répond immédiatement Amélie. Elle fait beaucoup de résultats, j'aime sa façon de faire du judo, son état d'esprit : elle est toujours positive, elle cherche toujours à gagner quoiqu'il arrive, elle ne baisse pas les bras. J'aimerais faire aussi bien qu'elle plus tard . » Louis est très admiratif de Richard Sobirov, un judoka ouzbèke parce qu'« il est explosif dans son judo, conquérant ».
Prochain objectif pour les deux sportifs : le championnat de la Fédération française de judo les 2 et 3 avril à Paris. • M. G. (CLP)
1 commentaire:
Waouh Louis Masy est très fort
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